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Golem - Le Continuum Se Courbe Lyrics



Golem - Le Continuum Se Courbe Lyrics




Il faudra plus d'un son à mon malaise pour être dépeint
J'developperais pas de Stockholm même si l'époque me détient
Si tu croises Chronos dis lui qu'il faut qu'on discute
De sa rigidité, du fait qu'on est tous sa pute
Du champ des possibles s'il montrait plus de souplesse
Je m'en remet à toi, toi l'Seigneur de la Grande Fresque
Libère moi que j'cours hors du sablier titanesque
En vrai sois cool ouvre moi juste un p'tit vortex

J'ai été exaucé me revoilà vêtu d'une toge
J'me fais discret même si d'Chronos je fais l'éloge
Conscient que c'est aux lois du sens unique que j'déroge
Mais assez con pour m'étonner de pas trouver une horloge
En un saut j'arrive dans une Rome jeune sans Vatican
Près d'une fontaine où l'on parle d'Athènes et d'ses savants
Où les anciens apprennent aux neufs à vivre décemment
Sur une place où s'ferment les bouches quand parlent les sages
Là où l'étudiant écoute et compare les messages
Philosophip-hop ce combo fait naître un art piquant
Hommage à Socrate comme un maïeute j'suis intriguant
Enfin posé à l'ombre d'une statue armée d'un trident
Mes potes antiques viennent de ramener deux trois copines
Au couchant j'emmenerais une belle romaine sur la colline
Plus d'amour que d'haine c'est l'moment de l'glisser
Ca s'passe sans plastique en 500 avant J.C

Le continuum se courbe votre logique se brise
J'quitte l'époque le temps de m'affranchir de son emprise
J'me croyais condamné mais là ma corde se délie
J'profite de l'entorse puisqu'on m'accorde ce délice
La trotteuse recule, court puis s'bloque sous mes caprices
C'est ma dernière aquarelle éloignant la matrice
Cette fois mes pinceaux bondissent plus loin qu'le Laos
Sur c'tempo mélodieux descend la grâce de Chronos
Le continuum se courbe votre logique se brise
J'quitte l'époque le temps de m'affranchir de son emprise
J'me croyais condamné mais là ma corde se délie
J'profite de l'entorse puisqu'on m'accorde ce délice

J'crois que j'ai retrouvé la dague de c'bon vieux prince de Perse
La citadelle du temps vient de m'débloquer sa herse
Là y'a plus rien d'italien même si j'bondis d'mille années
J'atteris sur la plaine près d'une tente en cuir tanné
Aucun siècle ne m'attache plus j'ai trop lâché de lest
Bien avant les colons j'rejoins le vaste far-west
L'Amérique des tipis est la plus belle sans conteste
Le sol pour seule archive mais la sagesse à chaque geste
J'salue un vieil aïeul d'abord surpris de mon teint pâle
L'homme avoue m'avoir pris pour un esprit ancestral
J'voudrais le rassurer mais je n'changerais rien aux annales
Que dire au rouge sachant qu'le blanc vient faire le mal ?
A part avouer que chez nous c'qui brille affole le mental
Donc d'où j'viens l'apache râme au cœur de l'état fédéral
Vu c'que j'connais de la suite mon dos lâche un frisson
Face à c'bonhomme fier issu d'la terre des bisons

Le continuum se courbe votre logique se brise
J'quitte l'époque le temps de m'affranchir de son emprise
J'me croyais condamné mais là ma corde se délie
J'profite de l'entorse puisqu'on m'accorde ce délice
La trotteuse recule, court puis s'bloque sous mes caprices
C'est ma dernière aquarelle éloignant la matrice
Cette fois mes pinceaux bondissent plus loin qu'le Laos
Sur c'tempo mélodieux descend la grâce de Chronos
Le continuum se courbe votre logique se brise
J'quitte l'époque le temps de m'affranchir de son emprise
J'me croyais condamné mais là ma corde se délie
J'profite de l'entorse puisqu'on m'accorde ce délice

Vu la fleur qu'on m'fait j'compte pas manquer de la cueillir
Pourtant ce coup-ci j'tombe là où direct j'pense à fuir
Pas d'Guerre de cent ans mais j'vois qu'les gens veulent se nuire
J'perçois toujours la formation pyramidale
Des milliards d'entoilés pour moins d'un millier d'mygales
Béton hivernal où l'temps est sale pour les cigales
Dans une ruelle un homme déclame des vers à foison
Né sur l'bitume sa rime ignore le chant des oiseaux
J'sens qu'sa plume le sauve c'est son exutoire au poison
C'gars là on dirait moi putain d'merde c'est mon fiston
Je l'étreint la larme à l'œil j'lui dis fils faut qu'tu hisses ton
Etendard d'poète surtout sois fier de ça p'tit
Lui m'demande ce qu'on a fait pour que Paris pourrisse
Il préfère même pas m'dire de quoi les pauvres se nourissent
J'bégaye quand il m'sort "Ca fait 20 piges qu'il ya plus de touristes"
Les riches ont fuit, même l'Élysée a déménagé
Tous en première ligne donc ils deviennent rares les gens âgés
Intra-muros ghettoïsé, rempli de naufragés
Toute logique veut que les seuls coupables soient les doyens
2050, j'suis le grand coupable de son quotidien
J'vois que Paname est devenu un Soweto caucasien
Y'a même des crackers dans les immeubles haussmanniens
Un feu d'forêt dans l'œil il m'dit "t'inquiètes on s'maintient "
Pendant qu'une pluie acide s'abat sur les pariasiens

Le continuum se courbe votre logique se brise
J'quitte l'époque le temps de m'affranchir de son emprise
J'me croyais condamné mais là ma corde se délie
J'profite de l'entorse puisqu'on m'accorde ce délice
La trotteuse recule, court puis s'bloque sous mes caprices
C'est ma dernière aquarelle éloignant la matrice
Cette fois mes pinceaux bondissent plus loin qu'le Laos
Sur c'tempo mélodieux descend la grâce de Chronos
Le continuum se courbe votre logique se brise
J'quitte l'époque le temps de m'affranchir de son emprise
J'me croyais condamné mais là ma corde se délie
J'profite de l'entorse puisqu'on m'accorde ce délice

Les bas-fonds d'son futur sentent l'enkibilalerie
C'est d'là qu'vient sa rime sanguine, en plus il a l'rythme
J'veux plus m'faire complice du reste même si j'viens d'une race qui
Transforme Gaïa en scénario d'Jodorowsky
J'vois ton décor fils, et j'réalise les vies qu'on gâche
Prends ma main qu'on s'évade j't'emmène voir un vieil apâche
J'vois ton décor fils, et j'réalise les vies qu'on gâche
Prends ma main qu'on s'évade j't'emmène voir un vieil apâche
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Il faudra plus d'un son à mon malaise pour être dépeint
J'developperais pas de Stockholm même si l'époque me détient
Si tu croises Chronos dis lui qu'il faut qu'on discute
De sa rigidité, du fait qu'on est tous sa pute
Du champ des possibles s'il montrait plus de souplesse
Je m'en remet à toi, toi l'Seigneur de la Grande Fresque
Libère moi que j'cours hors du sablier titanesque
En vrai sois cool ouvre moi juste un p'tit vortex

J'ai été exaucé me revoilà vêtu d'une toge
J'me fais discret même si d'Chronos je fais l'éloge
Conscient que c'est aux lois du sens unique que j'déroge
Mais assez con pour m'étonner de pas trouver une horloge
En un saut j'arrive dans une Rome jeune sans Vatican
Près d'une fontaine où l'on parle d'Athènes et d'ses savants
Où les anciens apprennent aux neufs à vivre décemment
Sur une place où s'ferment les bouches quand parlent les sages
Là où l'étudiant écoute et compare les messages
Philosophip-hop ce combo fait naître un art piquant
Hommage à Socrate comme un maïeute j'suis intriguant
Enfin posé à l'ombre d'une statue armée d'un trident
Mes potes antiques viennent de ramener deux trois copines
Au couchant j'emmenerais une belle romaine sur la colline
Plus d'amour que d'haine c'est l'moment de l'glisser
Ca s'passe sans plastique en 500 avant J.C

Le continuum se courbe votre logique se brise
J'quitte l'époque le temps de m'affranchir de son emprise
J'me croyais condamné mais là ma corde se délie
J'profite de l'entorse puisqu'on m'accorde ce délice
La trotteuse recule, court puis s'bloque sous mes caprices
C'est ma dernière aquarelle éloignant la matrice
Cette fois mes pinceaux bondissent plus loin qu'le Laos
Sur c'tempo mélodieux descend la grâce de Chronos
Le continuum se courbe votre logique se brise
J'quitte l'époque le temps de m'affranchir de son emprise
J'me croyais condamné mais là ma corde se délie
J'profite de l'entorse puisqu'on m'accorde ce délice

J'crois que j'ai retrouvé la dague de c'bon vieux prince de Perse
La citadelle du temps vient de m'débloquer sa herse
Là y'a plus rien d'italien même si j'bondis d'mille années
J'atteris sur la plaine près d'une tente en cuir tanné
Aucun siècle ne m'attache plus j'ai trop lâché de lest
Bien avant les colons j'rejoins le vaste far-west
L'Amérique des tipis est la plus belle sans conteste
Le sol pour seule archive mais la sagesse à chaque geste
J'salue un vieil aïeul d'abord surpris de mon teint pâle
L'homme avoue m'avoir pris pour un esprit ancestral
J'voudrais le rassurer mais je n'changerais rien aux annales
Que dire au rouge sachant qu'le blanc vient faire le mal ?
A part avouer que chez nous c'qui brille affole le mental
Donc d'où j'viens l'apache râme au cœur de l'état fédéral
Vu c'que j'connais de la suite mon dos lâche un frisson
Face à c'bonhomme fier issu d'la terre des bisons

Le continuum se courbe votre logique se brise
J'quitte l'époque le temps de m'affranchir de son emprise
J'me croyais condamné mais là ma corde se délie
J'profite de l'entorse puisqu'on m'accorde ce délice
La trotteuse recule, court puis s'bloque sous mes caprices
C'est ma dernière aquarelle éloignant la matrice
Cette fois mes pinceaux bondissent plus loin qu'le Laos
Sur c'tempo mélodieux descend la grâce de Chronos
Le continuum se courbe votre logique se brise
J'quitte l'époque le temps de m'affranchir de son emprise
J'me croyais condamné mais là ma corde se délie
J'profite de l'entorse puisqu'on m'accorde ce délice

Vu la fleur qu'on m'fait j'compte pas manquer de la cueillir
Pourtant ce coup-ci j'tombe là où direct j'pense à fuir
Pas d'Guerre de cent ans mais j'vois qu'les gens veulent se nuire
J'perçois toujours la formation pyramidale
Des milliards d'entoilés pour moins d'un millier d'mygales
Béton hivernal où l'temps est sale pour les cigales
Dans une ruelle un homme déclame des vers à foison
Né sur l'bitume sa rime ignore le chant des oiseaux
J'sens qu'sa plume le sauve c'est son exutoire au poison
C'gars là on dirait moi putain d'merde c'est mon fiston
Je l'étreint la larme à l'œil j'lui dis fils faut qu'tu hisses ton
Etendard d'poète surtout sois fier de ça p'tit
Lui m'demande ce qu'on a fait pour que Paris pourrisse
Il préfère même pas m'dire de quoi les pauvres se nourissent
J'bégaye quand il m'sort "Ca fait 20 piges qu'il ya plus de touristes"
Les riches ont fuit, même l'Élysée a déménagé
Tous en première ligne donc ils deviennent rares les gens âgés
Intra-muros ghettoïsé, rempli de naufragés
Toute logique veut que les seuls coupables soient les doyens
2050, j'suis le grand coupable de son quotidien
J'vois que Paname est devenu un Soweto caucasien
Y'a même des crackers dans les immeubles haussmanniens
Un feu d'forêt dans l'œil il m'dit "t'inquiètes on s'maintient "
Pendant qu'une pluie acide s'abat sur les pariasiens

Le continuum se courbe votre logique se brise
J'quitte l'époque le temps de m'affranchir de son emprise
J'me croyais condamné mais là ma corde se délie
J'profite de l'entorse puisqu'on m'accorde ce délice
La trotteuse recule, court puis s'bloque sous mes caprices
C'est ma dernière aquarelle éloignant la matrice
Cette fois mes pinceaux bondissent plus loin qu'le Laos
Sur c'tempo mélodieux descend la grâce de Chronos
Le continuum se courbe votre logique se brise
J'quitte l'époque le temps de m'affranchir de son emprise
J'me croyais condamné mais là ma corde se délie
J'profite de l'entorse puisqu'on m'accorde ce délice

Les bas-fonds d'son futur sentent l'enkibilalerie
C'est d'là qu'vient sa rime sanguine, en plus il a l'rythme
J'veux plus m'faire complice du reste même si j'viens d'une race qui
Transforme Gaïa en scénario d'Jodorowsky
J'vois ton décor fils, et j'réalise les vies qu'on gâche
Prends ma main qu'on s'évade j't'emmène voir un vieil apâche
J'vois ton décor fils, et j'réalise les vies qu'on gâche
Prends ma main qu'on s'évade j't'emmène voir un vieil apâche
[ Correct these Lyrics ]
Writer: Pierre Kouzmenka
Copyright: Lyrics © O/B/O DistroKid

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Performed By: Golem
Language: English
Length: 5:28
Written by: Pierre Kouzmenka

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