Faut voir comment qu'on tronçonne les rêves
C'est la vraie boucherie, la vraie boucherie
Et t'as l'espoir qui coule là et qui se répand
Et puis qui se fige sur un carrelage tout blanc à la morgue du désir =
au
cimetière d'un fil
Et je retrouve le vent d'hivers et je retrouve la pluie d'hier
Pour le prochain coup j'suis pas sûr de tenir debout
J'suis pas sur d'être encore assez vivant
Va peut-être falloir que je m'arrête là maintenant
Et que je remette sur mon dos voûté ma défroque de givre
Et mon coeur en parpaing et mon coeur en parpaing en parpaing en =
parpaing ça
rime avec
Ne pars pas.
Va encore falloir se rogner une patte et ramper dans un autre monde
Vers d'autre mâchoire à broyer les histoires
C'est pas une vie la sécheresse en hivers
Toute cette peau sur des hectares que seul le vent glacé vient durcir
jusqu'à craquer
C'est pas une vie la sécheresse en hivers
Même si ça en à tout l'air...