Ce texte que j'énonce du bout de ma langue
Ces accords que je forme du bout de mes doigts
Sont comme un enfer, sont comme des limbes
Je pense que je n'aurais pas du en rester là
Je suis comme une prison ou même un bagne
La noirceur de mon âme dépasse l'ardeur de tes larmes
Le ciel pleure comme ton coeur qui se remplit, qui se remplit peu à peu de malheur
C'est la tension qui règne dans cette arène
Qui m'entraine et m'amène plus loin de ta peine, de ta rengaine
Mes doigts gelés, mes doigts glacés
Sont à jamais fixés sur cette guitare
Un peu fripée, un peu laissée
Abandonnée, dévitalisée
Mes doigts gelés, mes doigts glacés
Sont à jamais fixés sur cette guitare
Un peu fripée, un peu laissée
Abandonnée, dévitalisée
C'est un paisible moment à passer nommé 14 février
L'un endormi sur le sommier, l'autre plein de pensées
Sans arrêt, sans tarder, une tasse de thé, un cahier
Un corps nu enlacé dans ces draps bien lavés
De cette nuit
Mes doigts gelés, mes doigts glacés
Sont à jamais fixés sur cette guitare
Un peu fripée, un peu laissée
Abandonnée, dévitalisée
Mes doigts gelés, mes doigts glacés
Sont à jamais fixés sur cette guitare
Un peu fripée, un peu laissée
Abandonnée, dévitalisée
Toujours le même arbre seul
Le soleil l'observe en pleurant
Sans pouvoir, fragile et léger
Comme l'océan
Mes doigts gelés, mes doigts glacés
Sont à jamais fixés sur cette guitare
Un peu fripée, un peu laissée
Abandonnée, dévitalisée
Mes doigts gelés, mes doigts glacés
Sont à jamais fixés sur cette guitare
Un peu fripée, un peu laissée
Abandonnée, dévitalisée