Mon ami tu déraisonnes:tu prétends qu' dans un fourrétu as vu le loup en personnefumer une pip' carrée.Ne me monte pas la tête.Je sais très bien que le loupne fum' que la cigaretteou des branch's de houx.Je n'suis pas non pas si bêteque je le parais.Je n'suis pas non pas si bêteque tu le voudrais.Tu me dis que la rivièrechante des psaumes latins,que même ell' fait sa prièretous les dimanches matins.Non tu n'me feras pas croirequ'on a pu la baptiser,qu'un abbé en périssoirea pu l'asperger.Tu racontes que la chèvrede la vieille mèr' Mathieumet parfois du rouge à lèvreset se coupe les cheveux.Que tu mentes, je m'en fiche,mais je l'ai de mes yeux vuese raccourcir la barbiche,oui mais rien de plus.Et pour comble tu m'assuresque tu m'aimeras toujourset que tu prendras la buresi je ne t'aime d'amour.Si cette fois, la première,tu avais pu dire vrai,de tes mensonges, mon père,tu te confesserais.