L'homme est mort
Mais courbé, il marche
Insoucieux, sur ses épaules il porte
La crasse des siècles
Puanteur de son espèce
Tristesse, colère et solitude
Comme unique gain
Tristesse, colère et solitude
Car ici tout est vain
L'homme est mort
Il n'est rien
La mort, dernière lueur, à ses cotés
Lui montre le chemin des exaltés
Elle qui fait se prosterner la vie
Guidera ses pas vers la nuit
Enfin retentit sa dernière heure
L'obscurité sera sa dernière demeure
Désormais, plus rien ne reste
Hormis le néant