Il était une fois des femmes et des courages sans bruit
Il était une fois des larmes et des silences maudits
Je l'attends ce jour où tu crieras ton chagrin
Il sera le jour de ton propre chemin
Mise au jean, mise au jean, mise au jean
Depuis que tu t'es mise au jean
Tu luttes encore et toujours contre les misogynes, misogynes, misogynes
Misogynes, misogynes, misogynes
Ils t'arrachent ton pantalon et rêvent de toi à la maison
À attendre là comme un roquet
A vos ordres mon général
Vous qui travaillez vraiment
Alors que nous c'est bien prouvé
On s'éclate à longueur de temps
C'est logique, c'est logique, c'est logique
Que les salaires soient différents
Ils sont fonction de la grandeur et du diamètre évidemment
Évidemment, évidemment
A toi, frangine, à l'ombre du vent
Aboie, frangine, et marche devant
Regarde frangine, la vie t'attend
Exige, frangine, le même rang
Il était une fois des femmes aux corps tristes et meurtris
Il était une fois des voiles sur des rires endormis
Je l'entends ce jour où l'on changera les chemins
Il sera le jour de ton propre destin
Mise au jean, mise au jean, mise au jean
Fais gaffe en jupe car tu tapine
Mais reste à la fois féminine
Comprends la nuance et je m'incline
Misogyne, misogyne, misogyne
Regarde mon fils un beau camion
Et toi ma fille un beau poupon
Avec les couches et le biberon
C'est un coffret pour les fillettes
Regarde y'a même la merde avec
Avec le torchon, les assiettes
Vas-y appuie sur la gâchette
Mise au jean, mise au jean, mise au jean
À toi ma sœur et ma voisine
À toi la femme et la maman
À toi le courage et le cran
Et le cran, et le cran
A toi, frangine, à l'ombre du vent
Aboie, frangine, et marche devant
Regarde, frangine, la vie t'attend
Exige, frangine, exige le même rang
Exige, frangine, exige le même rang