Elle aime mon parfum elle se colle à moi, me renifle comme si c'tait un clebs
Elle kiff de fou je la vois qui tremble mais c'était qu'l'index
Je la vaut même pas, elle est tellement plus humaine que moi
C'est fou j'suis un débile profond: j'en parle comme si c'tait un flex
Elle m'envoie des signaux contradictoires:
Parfois elle veut que j'fasse sa nuit, parfois sa vie
J'me mettrais pas dans de sales histoires
Elle me raconte des conneries
Mais elle me demande pas d'y croire
Il est très tard, ou très tôt selon le point d'vue
Elle m'a dit si tu veux tu passes
Mais je ne veux point d'cul
J'ai fait l'choix d'y aller, elle m'a ouvert en peignoir
Puis son peignoir, sourire aux lèvres
En me souhaitant la bienvenue
On s'est laissé aller à des comportements peu cordiaux
J'suis arrivé après la bataille mais j'ai quand même gagné la guerre
Elle avait déjà bien entamé sa bouteille de bordeaux
On a visité l'7ème ciel, tous les deux sur la terre ferme
Musique bien forte en mode écouteurs dans le métro
Il aperçoit les rails derrière eux dans le rétro
Accompagné de sa mère ils sont en route
Ils ont pris un p'tit peu d'avance, ils se sont levé tôt
L'entrée est plus grande que dans tous ses souvenirs
Même le daron est venu histoire de le soutenir
Le mal de ventre est impressionnant
Il pourrait se courber en deux de douleur, mais ça empêche pas le p'tit de sourire
L'enfant bluff car au fond il n'est pas serein
Persuadé que c'est la dernière fois qu'il s'allonge qu'il verra pas demain
Les paroles des parents sont rassurantes
Ponctuées de << t'inquiètes, c'est rien
T'inquiètes, c'est rien
Son courage a foutu l'camp n'a pas mérité l'asile
Entouré de blouses blanches mais sans Éric et Ramzy
Il compte jusqu'à 10 en tout cas il essaye
Il a pris la 6 juste avant, a pu voir la Tour Eiffel
Ils lui ont mis le tensiomètre juste en dessous l'aisselle
Elle est faible, comme lui
Y a des règles, donne lui
Les outils autour de lui, lui donne la gerbe oh oui
Il entend la voix d'l'infirmière s'évaporer
C'est une fin parfaite: bonne nuit
Trop de rancœur envers toi, j'en suis désolé
J'étais pris par les sentiments: plus rien ne pouvait me raisonner
J'ai quitté ma maison et, j'suis allé sonner
A la porte de mon destin j'ai moi même été impressionné
Par ma volonté, comme si j'avais peur qu'il ne me reste rien
Comment d'venir la meilleure version d'soi même sans se restreindre ?
Pourquoi viser le sommet si une fois en haut ils te disent tous qu'il faut que tu restes humble
Chaque minutes sur un texte sera compensé par une journée de détente
Combien de fois t'as songé à tout arrêter ? Ça peut dépendre
J'ai bien changé, avant j'étais mauvais j'attendais juste que la foudre s'abatte sur eux
Et que leur douleur se répande
Maintenant plus rien ne peut me faire pâlir
J'ai passé les premiers paliers
Affronté les moments d'paniques
J'mérite le sable fin et les palmiers
Il est pas né, le premier qui peut juger c'que j'ai fait
Ok j'ai grandi avant j'étais juste jeune et faible
J'ai longtemps cherché la validation des autres
Et surtout j'voulais être sur que mon entrée dans une pièce fasse de l'effet
Maintenant je gâche les fêtes
Les garces j'excède
Et y a qu'avec mes gars que j'excelle
J'embrasse que l'excès
J'suis sorti faire mon tour, un de plus pour ma collection
Entre vrai fan de cette merde, ressens la connexion
L'amour des parents j'y crois plus j'y suis même intolérant
Quand fallait pas être là: on m'a mit au premier rang
J'ai vu certaine chose que j'ai pas pu m'empêcher d'reproduire
"Faites ce que j'dis pas ce que j'fais", j'ai été incohérent
J'revois mon p'tit reuf qui court il avait 6 ans
J'avais rien à l'époque mais ça m'était suffisant
Il en a eu 16 aujourd'hui, même regard sauf l'inclinaison de mes yeux
Mais putain où sont passés ces dix ans ?
L'horloge a parlé la vague a fait son chemin
Le serpent n'a plus personne avec qui partager son venin
Tu fais les mêmes choses chaque week-end
Et tu continues d'espérer te lever avec une autre mental le lendemain
Là j'vais voir mes khos
Pour pas penser à vos numéros
J'prends la chop, tu connais ni rer ni métro
J'arrive pile pour l'apéro, lo siento hermano no tengo dinero
Alcool goût pastèque, pshatek
Le dégradé, sous ta casquette
Tu rayonnes comme un Aztèque
Mon gars Numa a l'air d'être en forme comme un athlète
Pas comme vous non: pas comme des gars lassdeg
Toi on t'connait comme un joueur de hockey, tu cherches la bagarre
Mais tu cours comme Forrest, t'as même déclenché un radar
Nous fait pas le Garcia
Ou on va te Davis
Ta tête on dévisse
Moi et mon équipe
Que Dieu nous bénisse