Le siège de porcelaine accueille ses faiblesses
Son corps plie fil de fer ou bouée de détresse
Dans sa tête ses visions de dégoût la suivent
Dans les yeux de sa mère sa silhouette est grise
Lourde elle se traîne, boulets aux hanches
Sourde elle sait très bien remonter ses manches
Pour boucher ses oreilles ou combler le silence
Elle n'écoute que ses yeux, comme d'habitude se penche
Ses pulsions l'envahissent
Au service de son image
Ça la bouffe tous ses vices
Ce sont les tendances de son âge
C'est ce que ses parents disent
Ça fait trop longtemps qu'elle est assise
Trois heures du mat' le supplice
Elle dévore le paquet de Cracotte
Pas besoin de lire la notice
Elle sait comment titiller sa glotte
L'objet de son chagrin un secours facile
Logée dans ses gradins en hauteur vacille
Ses pulsions l'envahissent
Au service de son image
Ça la bouffe tous ses vices
Ce sont les tendances de son âge
C'est ce que ses parents disent
Ça fait trop longtemps qu'elle est assise
Son corps dévasté, sa force écrouée par sa faute
Jusqu'à ce que les plombs sautent
Comme une télécommande ses amis l'on zappée
Happée par la tornade
Le ventre plat, le soleil levant trépasse
Elle ne rentre pas dans ce Levi's très classe
Elle évite ce plat de pâtes
Le sévice n'est pas de taille
Elle cherche son reflet
Ses pulsions l'envahissent
Au service de son image
Ça la bouffe tous ses vices
Ce sont les tendances de son âge
C'est ce que ses parents disent
Ça fait trop longtemps qu'elle est assise