Encore, encore un autre génocide. Encore un blackos shooté dans le bide. Encore un mec qui n'a pas suivi le guide. Encore et encore. Un autre lendemain glisse vers chaque fin de soleil. Les coeurs palissent, un oeil se plisse comme pour ne plus jamais s'ouvrir. Soupir d'indifférence, cette fille, par chance, prend donc naissance. A tout heure fait sa loi, l'humain se noie, se croit, encore une fois, l'être unique, langue plastique, l'immortel qui n'aura jamais plus mal au corps. Encore un autre lendemain... Les images frappent, claquent ma caboche. D'une croix je coche quand je croise la mort et sa foche. Sur la toile succombe ma planète. Bon de jambes tombent. Résonnent les trompettes, mort se fête. Maisons de passes pullule, cassent des vierges prises pour des garces sans pilule. Des races s'effacent. Le délit de sale ganache marche encore : laisse des traces sur des gosses morts. Encore un autre lendemain... Un bastos dans le bide, une femme qu'on assassine, un peuple qu'on extermine, un gosse couvert d'acide. Encore, encore, non! Encore!