Tu n'as pas de vie à toi,
Tu n'existes qu'entre les parois,
De ma tête qui craque sous le poids,
De ta rage de plus en plus à l'étroit,
Tu es la bête qui hurle en moi,
Quand devant le mépris je perds ma voix,
Quand les autres m'écrasent, quand ils me broient,
Tu voudrais que je te lâche pour qu'ils voient,
MON VRAI VISAGE,
QU'ILS VOIENT MON VRAI VISAGE,
Celui qui dans la glace,
Me supplie de te rendre enfin ta place,
Avant qu'on ne me donne le coup de grâce,
Avant que je ne perde toute ma face,
Je suis cette pathétique limace,
Qui se traîne sans défense, sans carapace,
Il est temps pour nous deux que je fracasse,
Cette cage pour qu'enfin tu me remplaces,
DANS TOUTE TA RAGE,
QU'ILS VOIENT MON VRAI VISAGE,
ENFIN LIBRE ! ENFIN LIBRE !
NE PLUS RAMPER DEVANT LES AUTRES,
UN CARNAGE ! UN CARNAGE !
SI L'ON SE MET SUR MON PASSAGE,
ENFIN LIBRE ! ENFIN LIBRE !
REGARDE COMBIEN J'EXPLOSE,
UN CARNAGE ! UN CARNAGE !
SI L'ON ME REMET ENCORE EN CAGE ...
Mon vrai visage ... ils voient mon vrai visage ....
Maintenant que tu es moi,
Je peux lire leur effroi,
Quand dans leurs yeux sournois,
Tu poses ton regard froid,
Et tu hurles de joie,
Quand méprisant ils voient,
Qu'en face je reste droit,
Qu'en face enfin ils voient,
MON VRAI VISAGE,
ILS VOIENT MON VRAI VISAGE,
ENFIN LIBRE ! ENFIN LIBRE !
NE PLUS RAMPER DEVANT LES AUTRES,
UN CARNAGE ! UN CARNAGE !
SI L'ON SE MET SUR MON PASSAGE,
ENFIN LIBRE ! ENFIN LIBRE !
REGARDE COMBIEN J'EXPLOSE,
UN CARNAGE ! UN CARNAGE !
SI L'ON ME REMET ENCORE EN CAGE ...
Mon vrai visage ... ils voient mon vrai visage ....