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Julie Rousseau - LETTRE DU GABIER (LA) Lyrics



Julie Rousseau - LETTRE DU GABIER (LA) Lyrics




[ Featuring Olivier Andrys ]

<< Hier matin, notre commandant
Nous a dit que le bâtiment
S'en allait en guerre :
Par la présente, votre fieu
S'en vient vous dire son adieu,
Bonne grand'mère !

J'aurais ben voulu, core un coup,
Mettre mes bras à votre cou,
Tout comme au temps de mon enfance ;
Mais, l'un et l'autre, oublions pas
Qu'à présent votre petit gâs
Est à la France !

Les camarades du pays
A leurs parents, à leurs amis,
Font aussi leurs adieux, ben vite,
Espérant que la lettre-ci
Vous trouvera vaillants, ainsi
Qu'elle nous quitte.

Paraît qu'on va voir les Chinois ;
J'espère bien qu'avant six mois
Ils seront battus par les nôtres !
Si l'on débarque, faudra voir :
Je saurai faire mon devoir...
Comme les autres !

Je veux être le mieux noté
Pour m'en revenir breveté,
Peut-être même quartier-maître !
Avec mes galons frais cousus...
Je rirais si vous n'alliez plus
Me reconnaître!...

Si je meurs - dam ! faut tout prévoir
Vous prierez pour moi, chaque soir,
Madame la Vierge Marie :
Dîtes-vous, dans votre chagrin,
Que je suis mort, en bon marin,
Pour la Patrie !

Voici qu'on sonne le départ ! ...
Embrassez, tout doux, de ma part,
Celle...à qui chaque jour, je pense,
Qu'elle me conserve son cœur :
Il sera, si je suis vainqueur,
Ma récompense !

Adieu ! pour de bon cette fois...
D'autant que, vraiment je ne vois,
Plus rien autre chose à vous mettre
Votre Yvon, élève gabier,
Qui, sans finir de vous aimer,
Finit sa lettre ! >>
[ Correct these Lyrics ]

[ Correct these Lyrics ]

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<< Hier matin, notre commandant
Nous a dit que le bâtiment
S'en allait en guerre :
Par la présente, votre fieu
S'en vient vous dire son adieu,
Bonne grand'mère !

J'aurais ben voulu, core un coup,
Mettre mes bras à votre cou,
Tout comme au temps de mon enfance ;
Mais, l'un et l'autre, oublions pas
Qu'à présent votre petit gâs
Est à la France !

Les camarades du pays
A leurs parents, à leurs amis,
Font aussi leurs adieux, ben vite,
Espérant que la lettre-ci
Vous trouvera vaillants, ainsi
Qu'elle nous quitte.

Paraît qu'on va voir les Chinois ;
J'espère bien qu'avant six mois
Ils seront battus par les nôtres !
Si l'on débarque, faudra voir :
Je saurai faire mon devoir...
Comme les autres !

Je veux être le mieux noté
Pour m'en revenir breveté,
Peut-être même quartier-maître !
Avec mes galons frais cousus...
Je rirais si vous n'alliez plus
Me reconnaître!...

Si je meurs - dam ! faut tout prévoir
Vous prierez pour moi, chaque soir,
Madame la Vierge Marie :
Dîtes-vous, dans votre chagrin,
Que je suis mort, en bon marin,
Pour la Patrie !

Voici qu'on sonne le départ ! ...
Embrassez, tout doux, de ma part,
Celle...à qui chaque jour, je pense,
Qu'elle me conserve son cœur :
Il sera, si je suis vainqueur,
Ma récompense !

Adieu ! pour de bon cette fois...
D'autant que, vraiment je ne vois,
Plus rien autre chose à vous mettre
Votre Yvon, élève gabier,
Qui, sans finir de vous aimer,
Finit sa lettre ! >>
[ Correct these Lyrics ]
Writer: Théodore BOTREL
Copyright: Lyrics © EDITIONS FORTIN




Julie Rousseau - LETTRE DU GABIER (LA) Video
(Show video at the top of the page)

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