Mes petites amours, je m'adresse à vous
Chères petites filles, mais écoutez-vous?
Je sais comme on en pense au fond de nos coeurs
On guette le prince charmant du bonheur
Ravissantes, pleines de force et d'espoir
Sans compter vous recherchez
Celui qui, celui pour qui
Tendre votre âme jour après jour
Et c'est vrai que l'amour
Quand il naît c'est quand même magique
Ah, quand il arrive il vous enflamme
Et vous emporte haut dans un gigantesque brasier
Auquel il faut vite allumer une torche vive
Pour le conserver ce feu
Pour que il brille toute la vie
Pour qu'il pétille d'un beau bruit
Chères petites filles, vous avez vu comme moi ça
Et plus souvent qu'à son tour, quoi
Maintes fois ce feu de joie se changer en quelques années
En bûcher où sont torturés les mariés
Et c'est là surtout je crois que les comptes nous baratinent
Ils racontent qu'ils vécurent vieux, pleins d'enfants et très heureux
D'un bonheur automatique qui ne meurt ni ne se ressuscite
Mais l'amour c'est du taf et çà se travaille
Pour que çà brille toute la vie
Petites filles, oh, pensez-y
Qu'on est responsable du feu qu'on a allumé
Responsable du feu qu'on doit garder
Tout au long tout au long des années
Responsable du feu qu'on a allumé
Dans la cime ou dans l'abîme
C'est en nous même qu'est le briquet
Il faut savoir rester aux aguets
Car on en change pas de prince comme on change de canapé
On en change pas de prince comme on change de canapé