Dans ses quartiers, il était.
Et dans un livre, écrivait.
Des pages de mots précieux.
De ses paroles naissaient.
Un monde beau et parfait.
À son image et à ses yeux.
Des arbres et de l'eau donnaient.
Des fruits, plus qu'on en voulait.
Sous un ciel immense et bleu.
Et quand il eut terminer.
Question de se reposer.
Se retira dans ses lieux.
Des hommes aimèrent des femmes.
Comme il était au programme.
Elles prirent quelques grammes.
Et la surprise au sérieux.
De tout petits plus de zèlent.
Qui calquaient de leur modèle.
Débarquèrent en kyriel.
Tout droit de leur ventre preux.
De ses quartiers jubilait.
De voir autant de bienfait.
Le Sage qu'on appela Dieu.
Leur appris quelques secrets.
Presque tout ce qu'il savait.
Juste assez pour être heureux.
Et ses ouailles s'en allaient.
Le coeur remplit de projets.
Au soleil et sous les cieux.
À force de les regardés.
Le Sage de ses quartiers.
Mis toute confiance en eux.
Des hommes aimèrent des femmes.
Comme il était au programme.
Et elles de corps et d'âme.
S'efforcèrent à aimer mieux.
Elles se sont mises à genoux.
Pour le Sage qui sait tout.
Elles désiraient qu'on loue.
En quelques mots silencieux.
Il soufflait un vent contraire.
En quelques lieux sur la terre.
D'Êtres paîtrent, vilent et audieux.
Ce produit de la colère.
Mis dans le coeur et la chair.
Des buts irrévérencieux.
Pour que l'Homme sans répère.
Dans le couloir où il erre.
Maudisse autant qu'il peut.
Le Sage de notre histoire.
Versa des larmes à le voir.
Depuis sur le monde, il pleut.
Mais dans son plan sans reproche.
La solution dans la poche.
Le Sage avait vu son jeu.
Il descendit de son trône.
Offrit son Fils en aumône.
Mis son amour au milieu.
Pour que l'Homme sans limites.
Le regarde et imite.
Tout ses gestes valeureux.
L'Homme trop pris dans ses tâches.
Dans son humanité lâche.
Le cloua à un pieux.
Des hommes aux desseins infâmes.
Se jouèrent des femmes.
Et même au prix de leurs âmes.
Qui risquèrent de peu.
Pour un peu plus de plaisir.
Vers un mauvais point de mire.
Il se recréerait le pire.
Sous le regard de Dieu.
Parce qu'il crut se défaire.
Enfin de son adversaire.
L'être perfide et vicieux.
Fit en des temps tant de ravages.
Et versa sur son passage.
Autant de sang que de feu.
Et l'enfant de l'Être sage.
De son corps et son courage.
À l'issue du contencieux.
Par un pardon sans appel.
D'Amour inconditionnel.
Racheta les malheureux.
Des hommes aimèrent des femmes.
Comme il était au programme.
Et protégèrent leur âmes.
Des vents impétueux.
Et de partout sur la terre.
S'élevait une prière.
Devant ce monde à refaire.
Comme un oracle de Dieu.
Et toi qui lis ce poème.
Si cette terre où je sème.
Est libre de tout dilemme.
Tu crois qu'il y a un peu.
Un peu de vrai dans l'histoire.
Écris-le dans ta mémoire.
Mais si tu ne peux pas y croire.
Tu en fais ce que tu veux.
[Thanks to yvanavy for adding these lyrics]