Je me promène seul le soir dans les rues de Bruxelles
Mes idées vagabondent faisant le point sur tout
Les quelques gouttes sur mes joues ne tombent pas du ciel
A vrai dire, mes idées font le point sur toi sur tout
Ta silhouette si fine, je t'ai idéalisé si vite
Faisant de toi le Saint-Graal de ma vie
Rêvant d'idylles, non pas d'idoles, à toi fidèle
Tu es devenu le mât de mon navire
Rencontre à 14 ans dans la cour du lycée
J'y ai réalisé que tu deviendrais mon odyssée
Une Sicilienne aux cheveux lisses éparpillés par les alizés
Le regard paralysant de la Mona Liza
Pétrifié par ses yeux d'ébène
De l'oxygène injecté dans le bleu des veines
Allongé dans le jardin d'Eden
Tout un été à répéter, les phrases censées rapprocher
En quête de signes d'espoir auxquels me raccrocher
Un an d'attente pour faire le pas vers celle
Que mes pensées les plus belles épousaient le soir
Une occasion de lever le voile
Mais la peur transforma le rêve de Thomas
En poussières d'étoiles
Une histoire volée en éclats, une lueur évoluant en déclin
Une fleur qui voulait tant éclore, finissant dans l'décors
Un coeur réconforté par des songes, parfois des mensonges
Des idées sombres comme soulager un mal dans des clopes
Deux ans plus tard nouveau béguin
M'arrive sur la terre aride du Bénin
Une Chilienne avide d'échanges qui me laissait naïf et pensif
Tangible à croire que tel était l'avis du destin
Chaque instant ensemble
Allongés le soir admirant le spectacle des étoiles dansantes
Bercé par ses chants doux, je ne voyais pas l'avenir sans nous
Pas la vie sans goût, pas cette histoire en cendres
Submergé par des sentiments, un tsunami de déclarations
D'un coeur en déflagration, entraînant la dégradation
De nos fondations, qui sont parfois trop fragiles
Une douleur sauvage qui, trop rapide, remplaça le bonheur volatile
Une histoire volée en éclats, une lueur évoluant en déclin
Une fleur qui voulait tant éclore, finissant dans l'décors
Un coeur réconforté par des songes, parfois des mensonges
Des idées sombres comme soulager un mal dans des clopes
A 19 ans ses yeux m'enivrent
Il était temps que je me ressente vivre
Je veux l'atteindre mais j'ai des chaînes, alors mon cerveau se déchaîne
Contournant le problème au moyen d'échelle
Une année d'anonymat, ma folie n'a pas d'limites
Je rêve que l'Italienne agonise, en manque de son bel adonis
J'en fais ma promise, mes principes abolis, ne m'applaudis pas
Car la police m'associerait à des alcooliques
Enfin j'lui dis qui je suis, elle apprécie ce qui me guide puis
Va jusqu'à dire qu'elle me vit comme celui qui ne puisse pas
Ne pas la comprendre tant mes paroles lisses lui ont saisi le coeur
Mais quand j'ouvre le mien, voici la belle qui me fuit
Une histoire volée en éclats, une lueur évoluant en déclin
Une fleur qui voulait tant éclore, finissant dans l'décors
Un coeur réconforté par des songes, parfois des mensonges
Des idées sombres comme soulager un mal dans des clopes
Je me promène seul le soir dans les rues de Bruxelles
Mes idées vagabondent faisant le point sur tout
Les quelques gouttes sur mes joues ne tombent pas du ciel
A vrai dire mes idées font le point sur toi sur tout