Cette prose mécanique
S'agrippe à nos âmes
Manipule nos corps
Sans aucun accord
Étrange vide bureaucratique
Qui alimente les chroniques
D'idées choisies au hasard
Nous laissant hagard
Ce n'est qu'un mélange détonant
De rêves, de désillusions
Un exemple étonnant
D'une rhétorique de corruption
Encore un mélange accablant
Bastion de notre apathie
Un final écrasant
D'une logorrhée visuelle
Le regard vitreux
Et le gout aseptisé
Je m'indigne piteux
L'esprit phagocyté
Révolution aride
Abreuvée cynique
Qui s'apparente, sordide
A la pensée unique
Variation culturelle
Archaïsme sociologique
Voyeurisme télévisuel
Obscurantisme idéologique
Ce n'est qu'un mélange détonant
De rêves, de désillusions
Un exemple étonnant
D'une rhétorique de corruption
Encore un mélange accablant
Bastion de notre apathie
Un final écrasant
D'une logorrhée visuelle
Defacto Dégradant
Defacto Démago
Je me sens délétère
L'âme amère
C'est toute ma raison
Qui s'évapore de rage
Devant un tel saccage
Je cherche un nouvel horizon
La sécheresse de mes larmes
N'esquisse aucun sourire
Je préfère déposer les armes
Arides de souvenirs
Ce n'est qu'un mélange détonant
De rêves, de désillusions
Un exemple étonnant
D'une rhétorique de corruption
Encore un mélange accablant
Bastion de notre apathie
Un final écrasant
D'une logorrhée visuelle
Ce n'est qu'un mélange détonant
De rêves, de désillusions
Un exemple étonnant
D'une rhétorique de corruption
Encore un mélange accablant
Bastion de notre apathie
Un final écrasant
D'une logorrhée visuelle
Fin des penseurs
Fin des rêveurs
Fin des penseurs
Fin des rêveurs