Moutons noirs et claudiquant, combattent le monde à contretemps et
Moutons noirs impertinents supportent de forts désagréments
Mouton blanc cache ton flanc, car importuné par tes ailes
Mouton blanc complétement inintéressant
Mouton gris passe sa vie à nourrir ses deux ânes
Mouton gris sans poésie, oscille aussi, du vague à l'âme
Mouton rose frappe ton sang dans de nocturnes métamorphoses et
Mouton rose à de la nuit repoussé son alcôve
Moutons mes moutons, moutons combien sont
Moutons mes moutons, moutons combien sont
Tous ces moutons, tous mes avis, qui en reprend qui s'en dédie
Tous ces hérons, tous mes amis, claquent des dents, au paradis
Lors mouton blanc au lupanar, ou mouton noir à bon escient
Et même rose ou gris naissant, claque des dents oh mon bêlant
Claque des dents mon bêlant, Meuh