Oui bon, je rentre à la maisonAvec ce bouquet de fleursNe me regarde pas sur ce tonJe les ai achetées tout à l'heureSix francs cinquante à la sortieDu métro Strasbourg-Saint-DenisJe ne sais vraiment pas pourquoiJe sais que c'est pour toi, voilàOn n'va pas en faire un méloJe voudrais boire quelque choseN'importe quoi avec de l'eauNe fais pas ce visage sans âgeAvec tes trois fleurs sur le curQui ne sont même pas des rosesC'est vraiLes dernières que je t'ai offertesC'était il y a six ans cinquanteQu'est ce que je dis, six ans et demiPar un après-midi en penteQui donnait dans une vie déserteC'est vraiOn s'aimait tant quand on y penseAujourd'hui on vit en silenceOn s'aimait tant, on s'aimait tantOn a parfois le cur ouvertEt puis on éteint la lumièreEt au lieu de te dire "je t'aime"Je parle de mes problèmesIls ont mis trois types à la porteIl y a des chances que je m'en sorteEt tu m'écoutes inquiète et douceComme il est loin le temps des nocesComme la campagne rousseSur le calendrier des PostesC'est moi, ce n'est pas toi qui changesLorsqu'entre nous passent des angesEt c'est la faute de mon regardSi tu te dérobes au miroirQuand tu t'déshabilles le soirTon corps si simple est beau à voirC'est vraiLa dernière fois de la tendresseJe n'ai pas été très artisteC'était comme si dans ce grand litJ'avais égaré ton adresseTu sais, moi aussi j'étais tristeC'est vraiMais en cherchant dans la fenêtrePeut-être en mettant une annonceOn peut retrouver la réponseAux mots perdus comme "je t'aime"...Qu'est-ce que je dis!Je dis "Je t'aime"...