Je crois en Dieu Hélas plus du tout en ses prêtres
Il s'est glissé chez eux des Judas et des traîtres
Un vent d'Est a soufflé, glacial, qui dénature
Leurs sermons inspirés par la nomenclature
Et s'ils lèvent encore leurs mains jointes au ciel
Le capital de Marx est leur nouveau missel !
Et s'ils lèvent encore leurs mains jointes au ciel
Le capitat de Marx est leur nouveau missel !
Je vous salue Marie
Pleine de grâce
Que votre nom soit sanctifié
Je vous salue Marie
Oui mais de grâce
De vos prêtres il faut vous méfier !
Je crois en Dieu hélas plus du tout en ses hommes
Et nos enfants non plus ne passent plus par Rome
Ils ont pris des sentiers à l'écart des touristes
La voie sacrée a pris des allures de piste
Où est le rassembleur, le messie, le berger
Qui récupérera ces brebis naufragées
Où donc est la soutane que l'on reconnaissait
Avec respect l'Homme de Dieu quand il passait
Je vous salue Marie
Pleine de grâce
Que votre nom soit sanctifié
Protégez vos brebis
De ces rapaces
Ils les ont déjà sacrifiées
Je crois en Dieu... hélas le cercueil de mon père
Ecrasé sous les fleurs était bien solitaire
La Croix dans une main, dans l'autre la Sébile
Un vieux prêtre ânonnait les mots de l'évangile
Dans la Chapelle morne où la mort s'étonnait
Le Jardin de l'Eden offraient des fleurs fanées
Quand il n'y a plus d'enfants pour chanter le Credo
L'eau de vos bénitiers n'est qu'une flaque d'eau
Je vous salue Marie
Pleine de grâce
Que votre nom soit sanctifié
Vos prêcheurs d'aujourd'hui
Font fin de race
Tous leurs gestes sont momifiés
Debout, debout les mots les jolis mots antiques
Et les incantations, et les chœurs des cantiques
Il faut rentrer en nous comme dans un monastère
Et se dire qu'on est soi même un grand mystère
Et qu'éternellement du berceau au linceul
L'homme est sans le savoir une secte à lui seul
Et qu'éternellement du berceau au linceul
L'homme est sans le savoir une secte à lui seul
Je vous salue Marie
Pleine de grâce
Que votre nom soit sanctifié
L'évangile est soumis
A ceux d'en face
Votre fils est recrucifié