Je me sentais comme une étincelle,
À pouvoir allumer mes jours en étant seul.
Indépendant, besoin d'personne.
A défaut, personne à l'interphone.
Forcément quand tu n'entretiens rien,
Tu ne possèdes rien
Surtout pas la pensée qui t'amène à aimer un autre que toi,
Tu pensais être sincère tu ne connais que toi
Tu te bats pour des frontières,
Commence par les tiennes.
Ouvre tes Chakras, étonne-les,
Montre leur que tu es sensible
Que les crosses t'atteignent,
Que l'amour t'apaise et que les larmes te montent quand ils t'ont touché.
Tu ne montre rien car on t'as appris à vider tes pensées
À retenir ton âme quand elle tente de s'exprimer,
À enfermer ton coeur quand il demande à s'barrer,
Se diriger vers une autre personne car il est assez fort
Pour garder au chaud ton corps
Ressentir avec les pores de ta peau la peau d'une autre
Qui te dévore seulement tes cauchemars
Que tu entretiens en restant seul maitre de ton vaisseau, vaisseau, vaisseau.
Alors tu passes d'une femme à l'autre,
Tu passes à autre chose dès qu'on te berce, qu'on te perce, qu'on te gerce les lèvres
Quand elle se retire quelques jours sans t'embrasser.
Quand ta peau se tend,
Ton coeur se fend
Ta tête se méprend
Quand tes pas sont lents
Tes gestes ne t'appartiennent plus
Quand tes actes ont des conséquences, de l'importance auprès de quelqu'un d'autre que
Toi,
Et tu penses être fort quand tu te retires
Quand tu les tires toutes avec ton arme de charme,
Avec tes phrases, tes vannes, tes mots, tes grandes idées,
Tes conquêtes, tes actes, tes fautes, ta virilité
Mais quand tu rentre chez toi tu pleures toutes larmes
Au moment du couché tu pleures toutes tes armes
Alors tu réfléchis tout haut et tu te dis :
Construire c'est avancer, cumuler c'est fuir
Construire c'est avancer, cumuler c'est fuir,
Nous sommes toujours rattrapés par nos démons
Nous sommes toujours rattrapés par nos démons
C'est la patience qui m'a tant aidé,
J'ai forcé mon corps à ressentir le tiens,
J'ai forcé mon âme à répartir ma faim
Qui me forçait à penser à tout c'que j'effaçais en vain.
Ce qu'on m'a enseigné
Ce que j'ai appris
J'ai tracé mon rein que tu m'avais donné
J'ai transformé mon train pour là ou je veux aller
J'ai remballé mon ego qui m'empêchait d'avancer
J'ai simplement pris ton coeur
Pour ce que tu es
Pas de concession, seulement des efforts
Pas de concession, ça nous rend plus fort
Un couple s'entretient je te draguerai jusqu'à ma mort.
Nous sommes toujours rattrapés par nos démons
Construire c'est avancer, cumuler c'est fuir
Je transmets ma forme et je transforme
Je trace mes arômes et je traque l'aube
J'y trouve mon havre je ne triche pas
Je te prends dans mes bras je ne flanche pas
Je tire mon bonheur de mon temps
J'ai beau décrire je préfère penser
Je cherche dans mon crâne je m'y trouve
La sérénité me couvre
J'ai beau danser j'y pense tout le temps
Cette pression qu'on nous met tout le temps,
Cette image de l'homme qui ne sent rien
Qui l'enferme dans l'image d'un chien
Moi je pleure devant toi en vain
Car j'ai peur de te perdre dès demain
Mon amour mon soleil je t'en prie
Tu divagues je t'embrasse quand tu cries
Quand tu pleures quand t'es seule quand tu ris
Tu divagues je t'embrasse quand tu cries
Quand tu pleures quand t'es seule quand tu ris
Nous sommes toujours rattrapés par nos démons
Construire c'est avancer, cumuler c'est fuir
Construire c'est avancer, cumuler c'est fuir
Construire c'est avancer, cumuler c'est fuir
Construire c'est avancer, cumuler c'est fuir
Nous sommes toujours rattrapés par nos démons
Nous sommes toujours
Nous sommes toujours
Nous sommes toujours rattrapés par nos démons
Nous sommes toujours
Nous sommes toujours
Nous sommes toujours
Nous sommes toujours rattrapés par nos démons
Par nos démons
Nous sommes toujours
Nous sommes toujours
Nous sommes toujours rattrapés par nos démons
Par nos démons
Par nos démons
Nous sommes toujours rattrapés par nos démons
Nous sommes toujours rattrapés par nos démons