Mais les hommes n'aiment pas vraiment
Ils blessent terriblement
Leurs durs plaisirs déments
Tu te dis être un enfant sage
Mais tu n'es qu'un mirage
Dans nos plaisirs sauvages
Tu estimes dès lors
De nos tendresses d'or
Ta joue caresse mes cuisses
Des pleurs au couteau Suisse
Deux yeux devant la Seine
Et ta dure rengaine
Donnent à mon été
Le goût du coeur cassé
Putain, mais qu'est-ce que tu fais
T'es entrain de me laisser
Et mes rêves de gamine
Nos bains nus dans ma cyprine
Mais les hommes n'aiment pas vraiment
Ils blessent terriblement
Leurs durs plaisirs déments
Tu te dis être un enfant sage
Mais tu n'es qu'un mirage
Dans nos plaisirs sauvages
Des glaces sucrées en pot
Des pleurs dans le métro
Ta main est encore lâche
Il faut que tu le saches
Les lumières du Pont Neuf
Éclairent l'iris des keufs
Dis-moi à quoi tu joues
Tes mensonges de voyou
Putain, mais qu'est-ce que tu dis
Le karma t'as suivi
Et mes rêves de princesse
Ta langue, le miel de tes caresses
Le parfum du réglisse
Enrobe l'odeur de pisse
Les trottoirs délabrés
Des chevaux fatigués
Des écharpes colorées
Des pulls de cols roulés
Les cigarettes amères
Ton regard de cerbère
Mais les hommes n'aiment pas vraiment
Ils blessent terriblement
Leurs durs plaisirs déments
Tu te dis être un enfant sage
Mais tu n'es qu'un mirage
Dans nos plaisirs sauvages