Allons-nous promener. Quel bonheur d'être né!
Le chemin est si beau du berceau au tombeau.
J'ai perdu mes lunettes. Ça va être la fête!
Les soldats sont partis couverts de confettis.
Le temps est un bâteau, la terre est un gâteau.
Le monde est un jardin, tenons-nous par la main.
Le chemin est si beau du berceau au tombeau.
Nous nous promènerons dans l'odeur du goudron.
Dans les papiers qui traînent, blancs comme des migraines,
Blancs comme des mal blancs près des chantiers dormants.
Gavons-nous de beignets de frites et de poulets.
Le chemin est si beau du berceau au tombeau.
Nous irons voir flamber la ville tuméfiée.
La vie est une foire, j'ai mis ma robe en moire.
Mon frère est un raté car il est décédé.
Allons nous dévorer dans les hôtels meublés.
Nous aurons des mégots au fond du lavabo.
A l'aube les blessés cesseront de tousser.
Nous aurons un bébé nous l'entendrons pleurer.
Comme de l'eau qui bout, les enfants sont tous fous.
Allons-nous promener. Quel bonheur d'être né!
Le chemin est si beau du berceau au tombeau.
J'ai perdu mes lunettes. Ça va être la fête!
Les soldats sont partis couverts de confettis.
Le temps est un bâteau, la terre est un gâteau
Le temps est un bâteau, la terre est un gâteau.
Le temps est un bâteau, la terre est un gâteau.
Le temps est un bâteau, la terre est un gâteau.
Le temps est un bâteau, la terre est un gâteau.
Le temps est un bâteau, la terre est un gâteau.
Le temps est un bâteau, la terre est un gâteau.
Le temps est un bâteau, la terre est un gâteau.
Le temps est un bâteau, la terre est un gâteau.
Le temps est un bâteau, la terre est un gâteau.