Faudrait tout quitter
Quelquefois
Sans vraiment chercher
Le pourquoi
Aller au-delà
Des remparts
De tous nos fatras
Nos bobards
Et ne rien chercher
Ou alors une île
Un vent plus léger
Une main fertile
Une cathédrale
Dressée dans un rire
Une âme bancale
Un mot qui respire
Oser un regard
Dans l'œil des badauds
Y voir tant d'espoir
Des peurs, des bravos
Des chagrins d'argile
Des singes malins
Des géants fragiles
Et voir des humains
Oh, ça me plaît, ça me plaît, ça me plaît
Partir sans savoir où je vais, ça me plaît
Quand on se sent seul
Sur la terre
Faut passer le seuil
D'sa tanière
Même un vieux chiffon
De poussière
Préfère l'horizon
La lumière
Partir sans savoir
Où vont les chemins
Sous les arrosoirs
S'il pleuvra demain
Partir si c'est l'heure
Vers l'œil inconnu
Sans tohu-bohu
Sans peur et sans leurre
Oh, ça me plaît, ça me plaît, ça me plaît
Partir sans savoir où je vais, ça me plaît