Dix vies parallèles à la verticale
Des vis-à-vis à l'horizon
Sous les pendulaires coulés dans l'asphalte
Une fourmilière de béton
Un homme à la file
Homme sans repères, noyé dans la pierre
Hystérie inutile
Pour quelques lumières
Viens la nuit, viens la nuit, viens la nuit blanche
Qu'on oublie, qu'on oublie, qu'on se débranche
Sous la pluie, sous la pluie, de nos étreintes
Dans la nuit laissons nos empreintes
Devant les vitrines, les reflets d'argent
D'une marée humaine à l'affût
Partout sur les murs des flacons géants
Et dessous des ombres à la rue
Un homme à l'affût
Homme sans visage, inondé d'images
Hystérie inutile
Pour de l'or en cage
Viens la nuit, viens la nuit, viens la nuit blanche
Qu'on oublie, qu'on oublie, qu'on se débranche
Sous la pluie, sous la pluie de nos étreintes
Dans la nuit laissons nos empreintes
Laissons nos empreintes
Nos empreintes
Viens la nuit, viens la nuit, viens la nuit blanche
Qu'on oublie, qu'on oublie, qu'on se débranche
Sous la pluie, sous la pluie, de nos étreintes
Dans la nuit laissons nos empreintes
Viens la nuit, viens la nuit, viens la nuit blanche
Qu'on oublie, qu'on oublie, qu'on se débranche
Sous la pluie, sous la pluie, de nos étreintes
Dans la nuit laissons nos empreintes
Viens la nuit, viens la nuit, viens la nuit blanche
Qu'on oublie, qu'on oublie, qu'on se débranche
Sous la pluie, sous la pluie, de nos étreintes
Dans la nuit laissons nos empreintes
Laissons nos empreintes