ParlÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂé :
Une pÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂéniche de joie
Glisse sur mon lacrymal.
J'ai singÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂé Attila
Pissant du haut d'son cheval !
J'imitais la Madone
EnveloppÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂée dans sa carapace.
J'ai poussÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂé Al Capone
A vendre sa cuirasse.
Un mercenaire fÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂébrile
Pleurait dans mon mouchoir,
Pendant qu'une imbÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂécile
RÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂécurait son couloir,
Son couloir de batailles,
RayÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂé de zÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂèbres fourbes,
Quadrillant la mitraille
En ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂépousant la courbe.
J'ai vu le prÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂésident
Cracher dans un calice !
J'ai vu le prÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂésident
Se soigner les varices...
J'ai vu son firmament
Se dÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂépuceler d'ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂétoiles...
J'ai vu mes trente-deux dents
Se transformer en poils !
"Ta Gueule !" me dit l'apÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂ'tre,
"Au Cul !" me dit l'ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂévÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂêque !
Si tu veux ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂêtre des nÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂ'tres
Il faut clouer ton bec !
Ah ! Si c'ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂétait si simple,
Je fermerais ma gueule...
Je prendrais l'aller simple ;
J'aimerais y aller seul.
Et puis je suis content,
Et puis vous ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂêtes contents,
Et puis ils sont contents,
Alors je suis content
Que tout le monde soit content...
ChantÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂé :
Ecoutez-moi, Caricatures !
Serpents de magnÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂésium
Rampant mon oesophage,
S'enivrant de l'hÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂélium
De l'estomac du sage,
Du sage que je suis
Ou que je croyais ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂêtre...
Suis-je un monstre de suie ?
Je croyais me connaÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂître...
Le soleil s'est couchÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂé
Sur un autre univers.
J'ai inventÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂé le pied
Qui culbutera la Terre.
Caricatures de vie,
Montagnes de mensonges,
Suis-je un monstre de suie ?
Ne serais-je qu'un songe ?
[Paroles : Christian DÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂécamps, Editions Warner-Chappell 1972