L'ai rencontré sous un pommier,m'a aidé à cueillir mes pommes.Puis il m'a porté mon panierjusque chez moi. Ensuite,comme il avait soif, il est entré.Lors il s'est d'un air très bonhommede mes lèvres désaltérées,disant que je sentais la pomme.Que tu as les dents pointues!On a beau être placide,cette pomm'-là, que veux-tu,tu n'en feras pas de cidre.Il est monté dans le grenierpour m'aider à ranger mes pommes.Puis sans relâche a travailléune heure ou deux. Ensuite, commeil avait faim, m'a dit: "Viens là,moi, j'aime bien la tarte aux pommes".Il a voulu s' servir déjàsans attendre que j'aie cuit les pommes.Tu peux cueillir au pommier,mais pas sur moi. Bas les pattes! cCes pommes-là, je peux l'jurer,tu n'en feras pas de tartes.Il est resté trois jours entiersne se nourrissant que de pommes.Puis il a cassé l' compotieren s'écriant: "Je suis un homme!"Il avait de plus en plus faim,l'a bien fallu croquer la pomme,encore heureux que les pépinsne soient pas dans toutes les pommes.C'est c' que tu voulais, tant pis,mais moi je suis en compte,pomme reinette et pomme d'api,pomme cuite en quelque sorte.