S'il est une peur
Qui savamment me tenaille
C'est sûrement celle de perdre
L'ardeur et la fièvre
La candeur
Aux dépens des revers
Des pentes que je dévale
De la salive
Que je ravale
De travers
À mon cœur défendant
C'est tout ce que j'ai
Le vertige la cassure
Je ne me défendrai pas
Je me détendrai toute
Pour mieux l'absorber
La tristesse inhérente
À la joie
Bruyante
Qu'elle précède