On s'est revus dans cette chambre cinq cent trois
Les murs me disent que tu quitteras cette fois
Mais redis-moi encore cette prière
Celle qui nous rappelle qu'on était forts hier
J'ai vu des hommes se fendre à mes côtés
Ne sachant plus ni comment m'aimer
Ils ne devinrent que poussière d'étincelles
Celles qui s'éteignent quand elles deviennent réelles
Mais dors au moins cette nuit
Et rêve de vaincre l'ennui
D'une guerre qui nous pousse loin des côtes
Et finir aux bras des autres
Cette ville accueille des histoires mortes de froid
Tolga nous salue encore une dernière fois
Mais redis-moi encore cette prière
À travers la musique qui fend mon cœur de verre
Mais dors au moins cette nuit
Et rêve de l'infini
D'une guerre qui nous pousse loin des côtes
Et finir aux bras des autres