Je n'ai plus peur
Il est temps de se dire les choses,
D'arrêter de tout cacher.
Temps de se livrer pour affronter les vérités.
Il y a tant de mots que je n'ai pas su trouver,
Tant de sincérité qu'il a fallu usurper,
Pour ne pas s'abîmer.
Je ne fais la morale à personne dans ce monde,
Cependant, si tu me côtoies,
Essaie simplement de rester toi.
J'ai traversé des épisodes,
Qui ont fait péter mes diodes.
Rencontrer des abrutis,
Qui rêvaient de me voir fini.
Aujourd'hui je suis devant vous,
Comme lors d'un premier rendez-vous.
Il est pourtant si difficile de continuer à croire en les gens,
Quand parfois tu prends une balle dans ton propre camp.
Maintenant les choses ont changé,
Je suis prêt à dégoupiller,
Prêt à m'enflammer,
Pour ceux qui joueraient avec mon entièreté.
Ceux qui aiment se prendre pour des petits chefs,
En manque de loyauté.
À ce jour, j'ai rendez-vous avec moi-même,
Afin de mettre de côté
Tous ceux qui ont tenté d'entraver mes libertés.
Je fais partie de la race des rêveurs,
Tu sais, ceux qui croient encore en un monde meilleur.
J'ai conscience de passer pour un idéaliste,
Mais qu'est-ce que tu veux, dans ma tête je suis encore en mode humaniste.
J'ai un problème avec les opportunistes,
Ils sont prêts à tout, c'est fou, ça les excite.
Si après ça, tu crois toujours en moi,
Que ton oreille a choppé mes mots,
T'enflamme pas pour me faire un dribble à la Ronaldo.
Si tu es à mes côtés,
Il va alors s'agir de ne pas se cacher,
Montrer patte blanche, sans chercher à nuancer.
C'est ainsi, j'ai fait le choix d'une vie,
Je continue à croire qu'en chaque homme,
Il y a un bout de paradis.
J'ai cherché en moi le moyen de trouver la liberté,
En fait, j'ai compris aujourd'hui, le prix qu'il fallait payer.
Je n'ai plus peur de faire craquer mon cœur,
Il est temps de mettre de côté les usurpateurs.
Je n'ai plus peur, non, je n'ai plus peur.