Ces soirs-là le ciel était de marbre
Des larmes de cire au fond des yeux
On regardait couler des grands arbres, des ruisseaux bleus
C'est fou ce que l'on rêve quand on est heureux
Le chemin montait vers les étoiles
Et nous nous promenions au milieu
Tu posais des grandes fleurs opales sur mes cheveux
C'est fou ce que l'on rêve quand on est deux
Même dans le froid du matin, même sur la banquette d'un train
Même dans un train de banlieue
Même au fond de notre deux pièces sur cour
Même au matin des mauvais jours
Des mauvais jours quand on est deux
Même dans le froid du matin, même sur la banquette d'un train
Même dans un train de banlieue
Même au fond de notre deux pièces sur cour
Même au matin des mauvais jours
Il ne me reste plus qu'une image
De ta frange au dessus de mes yeux
Et quelques gouttes d'un ruisseau étrange, venu des cieux
C'est fou ce que l'on rêve quand on est deux.