Comme les jours et le temps,
N'attendent pas qu'tu sois grand,
Comme les ratés, les erreurs,
N'attendent pas qu'il soit l'heure,
Pour te rappeler encore,
Par de violents orages,
Que très vite y a la mort,
N'oublie jamais ton âge,
Attends qu'il soit grand,
Attends qu'il soit gage,
Qu'une extrême connaissance,
T'assure avantage,
Il y en qui la mange,
Il y en a qui la crache,
Cette morale qui des anges,
Rend plus beau, rend plus tache,
Soit disant existant,
Des écrits bienveillants,
Belle bloche, bien pensante,
Parait-il surveillant,
Tout là-haut, virevoltant,
Tout là-haut accueillant,
Nos âmes égarées,
De dix ans,de mille ans,
Par mes mots,par mes lèvres,
S'il m'était donné,
D'aborder,par mes lèvres,
D'aborder le sujet,
Je te dirai petit,
Te soufflerai nouveau,
A ce monde abruti,
Où n'existe que le faux,
De ne pas oublier
Que jamais n'a volé,
Ni Pégase, ni poulet,
Ni même ange bien ailé,
Même de ma loi en sein,
Bâtie de nos mains,
V'là encore le malsain,
Le bâtisseur en vain,
Qui au nom d'un grand rien,
Au nom d'un grand A,
De leur vie ont payé
Des maisons pour les ça,
Et au-delà des mots,
Au-delà des coups,
Oh jamais, arrêtez de rabaisser le coût,
Comme les jours et le temps,
N'attendent pas qu'tu sois grand,
Comme les ratés, les erreurs,
N'attendent pas qu'il soit l'heure,
Pour te rappeler encore
Par de violents orages
Que très vite puis y a la mort,
N'oublie jamais ton âge
Attends qu'il soit grand,
Attends qu'il soit gage,
Qu'une extrême connaissance,
T'assure avantage,
Il y en qui la mange,
Il y en a qui la crache,
Cette morale qui des anges,
Rend plus beau, rend plus tache