J'ai préparé toutes mes vivres ,
Pour mon Atlas, compté les 600 jours,
J'irai là bas au bord du lac,
Tout prêt du grand Baïkal.
Je partirai sans une trace, sans prières,
Du haut de mon balcon, je soufflerai l'été,
Pour aller compter les 600 jours,
Tout prêt de mon baïkal, dans ma station Baïkonour.
Il me faudra, tout en comptant,
Observer la nature, et parfois,
Observer les ombres, puis cueillir la sève,
Pour battre l'hiver, et les morsures,
De ces eaux glacées.
Du haut de mon Atlas, au grand jour,
Tout prêt de mon baïkal, dans ma station baïkonour.