Moi, la nuit
Quand je m'ennuie,
J'emmène un gallon de whisky
Dix ans d'âge,
Dans mes vagabondages
Sur les échafaudages
Moi, la nuit
Quand je m'ennuie
Je prends du saké, du raki,
Je voyage
Sans ticket, sans bagages
Sur les échafaudages
Je vois des gens
Passer sous les enseignes
Qui s'allument et s'éteignent,
Comme au cinéma
De ces toits où je m'assois,
Je t'aperçois, jamais, toi
Moi, la nuit
Sous la pluie,
Je suis le Tarzan, l'Houdini
Des nuages,
Le yéti des étages
Sur les échafaudages
Moi, la nuit
Quand je m'ennuie,
Tu passes jamais par ici
C'est dommage,
Tu sais, c'est plus de mon âge
Tous ces échafaudages
Je vois des gens,
Des passants qui s'étreignent,
L'inconnue qui se peigne,
Comme au cinéma
De ces toits où je m'assois,
Je t'aperçois, jamais, toi
Je vois des gens
Passer sous les enseignes
Qui s'allument et s'éteignent
Comme au cinéma
De ces toits où je m'assois,
Je t'aperçois, jamais, toi
Sur les échafaudages, là, tout là-haut, là, tout là-haut.
Sur les échafaudages, là, tout là-haut, là, tout là-haut.
Sur les échafaudages, là, tout là-haut, là, tout là-haut.
Sur les échafaudages, là, tout là-haut, là, tout là-haut.
Sur les échafaudages, là, tout là-haut, là, tout là-haut.
Sur les échafaudages, là, tout là-haut, là, tout là-haut.