La fée qui rend les filles belles a bégayé devant ton berceau
Le vent qui froisse les ombrelles n'a pas soufflé sur ton trousseau
Mais l'amour qui rend les femmes belles dans ton lit fera son nid
Laisse donc rentrer les moissons, ne pleure pas sur les saisons
Rien ne sert de geindre et gémir, le bonheur finit par venir
Laisse bien ouverte ta maison aux enfants et aux papillons
Souris toujours aux vagabonds et un beau jour viendra le bon
La fée des histoires cruelles a bégayé devant ton berceau
Le vent qui froisse les ombrelles n'a pas soufflé sur ton trousseau
Mais l'amour des histoires éternelles dans ton lit fera son nid.