Salles calmes, murs de pierre,
Mots en l'air, perdus hier.
Deux âmes proches, sans se voir,
Le silence lourd, cache le noir.
Dans le calme, monde éloigné,
Les voix flottent, sans vérité.
L'espace entre, froid, sans marge,
Un geste esquissé, puis tout s'garde.
Un souffle, l'ombre d'un toucher,
Tout près, jamais comblé.
Mots cachés, pensées brouillées,
Perdus en silence, côte à côte liés.
Visage flou, rive lointaine,
Avant si proche, maintenant incertaine.
Échos qui traînent, mots jamais dits,
Les mots qui manquent, jamais compris.
Un souffle, l'ombre d'un toucher,
Tout près, jamais comblé.
Mots cachés, pensées brouillées,
Perdus en silence, côte à côte liés.
Dans l'ombre douce de vos pas,
Cherchant des signes qui ne reviendront pas.
Vous n'êtes plus là, et pourtant si proche,
Un murmure lointain, une mémoire qui accroche.
Vous n'êtes plus là, pourtant je vous vois,
Une ombre douce, un écho, là en moi.
Chaque murmure, chaque soupir,
Me ramène à vous, dans ce silence à fuir.
Parfois, le monde s'efface, et je vous sens,
Un souffle léger, résonnant doucement.
Votre voix murmure, discrète, persistante,
Une présence vive, subtile et constante.
On est proches, presque réunis,
Mais vous êtes souvenir, qui jamais s'enfuit.
Un parfum, un geste, un éclat de vie,
Un instant figé, qui reste ici.
Même si le temps, implacable, avance,
Il n'efface jamais cette étrange présence.
Vous êtes partie, mais je vous sens ici,
Dans chaque silence, vous êtes infini.