Émotif, pour ça, je n'ai pas les mots, j'ai juste les motifs
J'ai cessé d'y croire fort, j'ai perdu du temps en écoutant ma rancœur
Désormais j'y crois fort, et je gagne du temps en coutant ma cœur
Merde, j'en ai vécu pourtant, vraiment. Décidément, je me mens depuis des années
Décidément, j'en ai entassé, le temps que je décide vraiment, mes branches ont poussé
En attendant, comme un grand, je me suis plant, une dose, deux doses, trois doses, injectés
Comme un gland, je suis tombé, je me croyais immunisé, cochons affamés se sont régalés
Je me suis fait dévoré, sans pause, et prose, posée, j'avais juste énergie pour transpirer
À part ma souffrance, j'avais pas grand chose à proposer, j'avais pas compris tout ça, j'ai rien écouté
Google, apprend pas à transposer, moi je pensais réellement que j'allais tout brûler
J'ai fini en overdose, avec seulement les ailes brûlées
Au final, évidemment, désemparé, seul, mes proches ont pleurés
Écorce incassable , juste écorchée, donc j'ai rangé le cartable
Pensant avoir assez pensé, je pensais que le sable nous attendrait
Œillères, elle est partie hier, j'ai pas vu que la plus belle des roses était à mes pieds
Bloqué à chercher la cause du calvaire que je me suis moi-même imposé
Une dose, une prose, y'a plus de sable dans le sablier
Elle a usée le tablier, en attendant les plus belles des pétales, ont fanées
Je pensais être un gars net, il me reste plus qu'à pédaler solo, il me reste plus qu'à compter en canette
Le coté morose je voulais pas voir, pour moi, tout était rose dans le couloir
Je pensais avoir tout donné, en fait, je faisais que nier
Décidément, maman, avec des si déments, je me suis leurré