Flânant aux champs des morts
Les hommes hurlant et pendant aux arbres
Trois juges et quatre cavaliers
Dirigent cet abattoir d'injustice
Rampant sur les cadavres et les esprits perdus
Je respire la puanteur de la mort
Mon esprit est maintenant une machine brisée
Comme je fais mes adieux à l'espoir
L'espoir devient un lointain souvenir
Alors qu'ils me traînent sur le champ de bataille
Avec le goût du sang dans ma bouche
Ils m'amènent dans la salle de torture
Un vent de douleur souffle sur ces cellules
Alors que je scrute à travers ce désert de béton
La tristesse sera le linceul de mon destin fatidique
Et plus même la vérité ni Dieu ne m'accompagnent
Alors que je perds mon équilibre, tout le monde me frappe
En route vers la salle d'exécution, je hurle
Vers ces murs silencieux, l'injustice fait écho
Le soleil projette les ombres de mes blessures obscènes
Et cherchant la lumière, j'ai perdu mon éclat
Je resterais sans espoir, pour toujours