Les amours d'été meurent comme la rose
Comme le mensonge comme la rosée
Les amours d'été déterrent les songes
Les premiers parjures des enfants pressés
J'ai fait tout c'que j'pouvais pour rester éveillé
Dans le bus qui rentrait cette nuit vers Paris
Je t'ai tenu la main pendant tout le voyage
C'est pour pas la lâcher que je n'ai pas dorm
Si on avait osé se parler au début
Des vacances on aurait sûrement pu s'embrasser
Mais le jour du départ quand tu m'as dit "je t'aime"
Je t'ai tenu la main, j'étais bien trop gêné
Les amours d'été meurent comme la rose
Comme le mensonge comme la rosée
Les amours d'été déterrent les songes
Les premiers parjures des enfants pressés
Je suis seul dans le bus à t'avoir près de lui
Je te frôle la jambe et toi tu es d'accord
J'ai laissé mes copains qui doivent pas être ravis
Ils sont sûrement jaloux, j'ai une copine qui dort
Si je ferme les yeux je vais plus profiter
De ta tête sur mon bras de ta main dans la mienne
Alors j'écris des trucs que je te montrerai
Quand on sera arrivés boulevard des Italiennes
Les amours d'été meurent comme la rose
Comme le mensonge comme la rosée
Les amours d'été déterrent les songes
Les premiers parjures des enfants pressés
On arrive à Paris et là tu te réveilles
Tu te doute même pas que j'ai veillé durant
Toute la nuit sur toi, je suis fier de ce geste
Et ne pas te le dire augmente ce sentiment
J'ai encore la chaleur dans le creux de ma main
De la tienne partie pour porter tes valises
Tu embrasses tes parents, j'embrasse aussi les miens
Et puis on est partis sans se faire la bise