Le petit Adolf et le petit Jean-Marie
Jouent ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂ la marelle en comptant passer les chars
Quand je serai grand je veux ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂêtre prÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂésident
Quand je serai grand j'innonderai le monde de sang
Le petit Adolf et le petit Jean-Marie
Ne jouent jamais aux billes sans truffer le sol de mines
Regardent avec respect leur drapeau virevolter
Il lui faudra du sang pour que le rouge y brÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂûle ardent
Soumis ou en piÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂèces, rampant ou gazÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂés
Il leur faut un guide, il leur faut m'aimer
Quand je ferme les yeux, le monde est soumis
PurifiÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂée est la terre, par le sang la mort
Le petit Adolf et le petit Jean-Marie
EmportÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂés par la fougue se mettent ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂàs'exciter
Ils frÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂétillent et bavent d'une envie sanguinaire
Rythmant au tambour les dÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂéfilÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂés militaires
Le petit Adolf et le petit Jean-Marie
Une larme ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂ l'oeil de verre ont vu passer la fanfare
Et les drapeaux flottent enflammÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂés par l'ivresse
Vibrant dans le coeur de l'ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂélite meurtriÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂère
Soumis ou en piÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂèces, rampant ou gazÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂés
Il leur faut un guide, il leur faut m'aimer
Quand je ferme les yeux, le monde est soumis
AbreuvÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂés sont nos sillons, par le sang la mort
L'emprise du mal, l'emprise du bien, lequel des deux ira plus loin
Destins bancals, rÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂêves incertains, lequel des deux est bon ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂàrien