Ils allaient sans crainte dans le matin chaud
Vaquant sans soupÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂçon aux labeurs quotidiens
L'air brÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂûlant stagnait et sous le soleil
La tempÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂérature montait sans rÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂéserve
Ils marchaient tranquilles, travaux ordinaires
Ils oeuvraient sans cesse en attendant
Une issue prochaine ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂ cette guerre sans fin
Qui leur volait fils, maris et parents
Jours et nuits rythmÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂés par les cris des sirÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂènes
Alertes inconsÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂéquentes la ville restait vierge
PrÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂéservÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂée des nuÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂées incendiaires
Qui brutales ravageaient le pays entier
Canicule matinale le soleil, l'air chaud
Ralentissent leurs gestes brise anesthÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂésique
La sueur s'unit ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂàla poussiÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂère
Et ruisselle sur leur corps complaisant
JournÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂée anodine, moment trop commun
Je vois dans le ciel un avion qui luit
Ange mÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂétallisÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂé dans l'azure bienveillant
Le ciel m'ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂéblouit, ronronnent les moteurs
Un parachute s'ouvre, il s'approche sans hÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂâte
Un papillon gauche qui oscille dÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂésinvolte
Lentement il tombe, saluant la ville
De ses ailes tendues aux allures rassurantes