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Lunatic - La Lettre Lyrics



Lunatic - La Lettre Lyrics




Ali7/03, reunoi j'ai reçu ta lettre du 25/02Dehors toujours la même merde, les stups et les ragots àrôder.Des gars d'confiance me disent connaître la poucave,Un ancien pote avec qui on aurait rappéBref, on verra après.Mounir m'a apprisQu'tu partageais la cellule avec son frère,Passe-lui la paix.Trahi par la raison quand elle manquait à l'appel.Trompé par les juges qui de nos vies n'ont jamais rien compris.Trempé dans la prison pour les années qu'elle vous a pris.Berné par la folie et sa présence,Tout est écritDe la naissance et son criJusqu'au linceul et son silence.Frérot,Mes mots suffiront pas à scier tes barreaux,Mais à renforcer ta patienceFaut en faire de l'acier.TouréA de bonnes nouvelles, y s'pourraitQue Mala quitte Nanterre à la fin du mois.Louange à Celui qui fait avancer.Faut penserA éviterL'mitard,Qu'on voit nos têtes à la prochaine visite,Comment Booba qu'on dise à plus tard.Booba18 août 98, dans cette putain d'maison d'arrêtIls m'disent que j'sors bientôt, à c'qui paraîtJ'suis pas Snoop j'rappe ils s'en foutent, tu sais c'qui m'ontdit ?Faut qu'j'travaille pour qu'la pute me donne la condi.Khami la sère-mi comme passer les fêtes au tard-mi,J'gamberge et sans mon zoula, impossible de dormir.Écoute Ali, ça va bientôt s'arranger enfin j'croisJ'tourne avec deux, trois gars du 9.3Chez nos ennemis y a plus de monde y m'envoient pas de mandatPourquoi j'écris des textes de ouf y s'demandent ?Au fait, paraît qu'l'industrie du disque a saignéeEt qu'les négros arrêtent pas d'signerJ'ai vu les autres au parloir, paraît qu'ça papote biensûr,Toujours les mêmes putes ça sent la douille, ma couille.Maintenant j'me tiens à carreau, parc'qu'au mitard ça sent lacivièreEt j'rêve de baiser l'infirmière, Négro!J'suis tombé si bas, qu'pour en parler faudrait qu'j'me fasse malau dosPutain quelle rime de bâtard !Bref, quand j'sors ramène-moi une p'tite pute, bête sansbut,J'la ferai crier du bout d'ma longue biteQuand on va kick ça va être tragiquePanique à la clinique, magique, c'est du 11'43 ma ziqueSinon dans ma cellule, j'fais des pompes, j'écris des textes,j'taffeEt sur les murs j'ai des photos de tassesEt le maton m'guette, porte-clefs à perpétuitéSi, si, leurs mamans sont des prostituéesMaintenant j'sais j'peux compter sur quiMerci d'ton aide, j'vais survivre c'est pas l'bled ou laTurquie.La taule c'est la pression, nourrit l'instinct d'révolutionDonc nique sa mère la réinsertionY savent pas si j'aurais dû naître,Qu'ils aillent s'faire baiser,Moi j'veux devenir c'que j'aurais dû être.Encore des semaines en solo, baise la FM seulTous comme des hyènes en chien d'chiennes Derrière deschaînes.C'est cheum qu'on en arrive là ;Pour qu'j'oublie viens samedi qu'on reparle de cette vie-làDis bien aux dirigeants, et à leurs mômesQu'on a les mains chromées, yeux verts dollars gun pour pasqu'les flics chômentCliqueTechnique de barbare, sse-laiJ'harcèle la juge, bientôt j'arrache les barbelésOn a du boulotJ'suis en manque de boul et d'goulotHé tonton ! J'te f'rais goûter les pâtes au thonOn veut le roroSeulement si Dieu veut on l'auraPour l'instant j'déchire mes draps pour faire des yoyos.Salut les man l'ami,Paix à ton âme, la vieContinue envoie d'la fraîche que j'cantine.
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Ali7/03, reunoi j'ai reçu ta lettre du 25/02Dehors toujours la même merde, les stups et les ragots àrôder.Des gars d'confiance me disent connaître la poucave,Un ancien pote avec qui on aurait rappéBref, on verra après.Mounir m'a apprisQu'tu partageais la cellule avec son frère,Passe-lui la paix.Trahi par la raison quand elle manquait à l'appel.Trompé par les juges qui de nos vies n'ont jamais rien compris.Trempé dans la prison pour les années qu'elle vous a pris.Berné par la folie et sa présence,Tout est écritDe la naissance et son criJusqu'au linceul et son silence.Frérot,Mes mots suffiront pas à scier tes barreaux,Mais à renforcer ta patienceFaut en faire de l'acier.TouréA de bonnes nouvelles, y s'pourraitQue Mala quitte Nanterre à la fin du mois.Louange à Celui qui fait avancer.Faut penserA éviterL'mitard,Qu'on voit nos têtes à la prochaine visite,Comment Booba qu'on dise à plus tard.Booba18 août 98, dans cette putain d'maison d'arrêtIls m'disent que j'sors bientôt, à c'qui paraîtJ'suis pas Snoop j'rappe ils s'en foutent, tu sais c'qui m'ontdit ?Faut qu'j'travaille pour qu'la pute me donne la condi.Khami la sère-mi comme passer les fêtes au tard-mi,J'gamberge et sans mon zoula, impossible de dormir.Écoute Ali, ça va bientôt s'arranger enfin j'croisJ'tourne avec deux, trois gars du 9.3Chez nos ennemis y a plus de monde y m'envoient pas de mandatPourquoi j'écris des textes de ouf y s'demandent ?Au fait, paraît qu'l'industrie du disque a saignéeEt qu'les négros arrêtent pas d'signerJ'ai vu les autres au parloir, paraît qu'ça papote biensûr,Toujours les mêmes putes ça sent la douille, ma couille.Maintenant j'me tiens à carreau, parc'qu'au mitard ça sent lacivièreEt j'rêve de baiser l'infirmière, Négro!J'suis tombé si bas, qu'pour en parler faudrait qu'j'me fasse malau dosPutain quelle rime de bâtard !Bref, quand j'sors ramène-moi une p'tite pute, bête sansbut,J'la ferai crier du bout d'ma longue biteQuand on va kick ça va être tragiquePanique à la clinique, magique, c'est du 11'43 ma ziqueSinon dans ma cellule, j'fais des pompes, j'écris des textes,j'taffeEt sur les murs j'ai des photos de tassesEt le maton m'guette, porte-clefs à perpétuitéSi, si, leurs mamans sont des prostituéesMaintenant j'sais j'peux compter sur quiMerci d'ton aide, j'vais survivre c'est pas l'bled ou laTurquie.La taule c'est la pression, nourrit l'instinct d'révolutionDonc nique sa mère la réinsertionY savent pas si j'aurais dû naître,Qu'ils aillent s'faire baiser,Moi j'veux devenir c'que j'aurais dû être.Encore des semaines en solo, baise la FM seulTous comme des hyènes en chien d'chiennes Derrière deschaînes.C'est cheum qu'on en arrive là ;Pour qu'j'oublie viens samedi qu'on reparle de cette vie-làDis bien aux dirigeants, et à leurs mômesQu'on a les mains chromées, yeux verts dollars gun pour pasqu'les flics chômentCliqueTechnique de barbare, sse-laiJ'harcèle la juge, bientôt j'arrache les barbelésOn a du boulotJ'suis en manque de boul et d'goulotHé tonton ! J'te f'rais goûter les pâtes au thonOn veut le roroSeulement si Dieu veut on l'auraPour l'instant j'déchire mes draps pour faire des yoyos.Salut les man l'ami,Paix à ton âme, la vieContinue envoie d'la fraîche que j'cantine.
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