Lorsque vos yeux, mademoiselle,
Se rencontraient avec mes yeux,
Vous les dissimuliez, cruelle,
Sous le voile de vos cheveux
Etait-ce pudeur ou bien crainte ?
Aviez-vous peur de succomber ?
Vos yeux cachés sont une feinte ;
Pourquoi donc me les dérober ?
R : A qui confier mes aveux ?
Vous êtes belle et je vous veux.
Allons, soulève tes cheveux ;
C'est toi que j'aime !
Je vous aimerais, je vous jure,
Comme on n'a pas encore aimé,
Cueillant sur votre lèvre pure
Un baiser doux et parfumé.
Puis, les mains doucement unies,
Nous évoquerions, enlacés,
Les enivrantes agonies
Où l'on meurt de s'être embrassés.
Refrain.
Mais, hélas! vos lèvres sont closes
Et vos yeux ne répondent rien...
Ai-je rêvé toutes ces choses ?
Oui, maintenant je le vois bien...
Alors, dans les baisers d'une autre
C'est votre bouche que j'aurai,
Sa gorge ce sera la vôtre
Que, follement, je baiserai.
Refrain