Brisés, presque nus
Oubliés dans le noir
Sans bouger, retenus
Partis sans le savoir
Plus rien ne nous embête ici
Dans l'aube de la nuit
Il n'y a rien à voir
Sous les larmes amères
Du reflet des miroirs
De nos globes oculaires
Plus rien ne nous embête ici
Dans l'aube de la nuit
Le vent dans les fenêtres
C'est fort, le bruit
Et les mots qui s'enchevêtrent
Qui sombrent, nous embêtent
Et frappent dans les fenêtres
Si les hirondelles passent
Sans qu'on les voie
Qu'annonceront-elles
Tous les temps à la fois
Plus rien de nous embête ici
Dans l'aube de la nuit
Le vent dans les fenêtres
C'est fort, le bruit
Et les mots qui s'enchevêtrent
Qui sombrent, nous embêtent
Et frappent dans les fenêtres
On les ouvre et puis
Plus rien ne nous embête ici