Y'a d'ces journées endimanchées
Où l'fond de mes yeux reste cerné
La maladresse dans mes orteils, j'm'enfarge les pieds dans le plancher
J'enfile alors ma grosse patience, mets mes pantoufles
Une sorte de danse ma tête de mule aux airs de boeuf, piètre sourire de gars piteux
Quand le cadran s'met à siffler, la valse de la matinée
Y faut que j'veille à m'réveiller, simple contine, groove répété
Entre mes lèvres une top indienne; tasse de café direct d'in veines
J'ai la paresse du gars paumé qui passe sont temps à cafarder
À quoi ça sert de marteler et de retourner son oreiller quand
On se réveille anyway les yeux pochés sur le sommier
Alors je fonce face à la foire; une vraie défonce, le vrai déboire
Un espresso, des céréales, quelques rôties et un journal
Dis-moi comment, pourquoi j'ai su m'enivrer d'un sommeil profond
Moi qui enfouis dans d'beaux draps blancs, snooze le cadran pas mal tout l'temps
Alors le r'tard frappe à ma porte, me rappelle que la nuit est morte
Plus rien à faire sauf peut-être râler, chercher l'bonheur qui est magané
À quoi ça sert de marteler et de retourner son oreiller quand
On se réveille anyway les yeux pochés sur le sommier
Alors je fonce face à la foire; une vraie défonce, le vrai déboire
Un espresso, des céréales, quelques rôties et un journal