Adieu à toutes les séductrices, adieu les indolentes, adieu les fleurs
Sirènes, je vais faire comme Ulysse
Me boucher les oreilles, cloîtrer mon cœur
Merci à toutes celles qui se donnaient cash
Merci les dilettantes, les adultères
Je sens qu'il est temps d'être sage, temps de ne plus lorgner en arrière
Puisque t'es là, l'automne, tu me conviens, l'automne
C'est passé vite, c'est vrai qu'il est tard
Et toi aussi, l'hiver, tu peux venir, l'hiver, adieu les belles, au revoir
Fini les œillades, les derniers verres
Les clairons du diable m'appellent au calme
Un temps pour effeuiller, un temps pour l'heure
Loin des piscines aux nuits bleu gitane
La roue tourne, vous n'me tournerez plus la tête
Belles sublimes qui pourriez être mes filles
J'n'ai plus qu'à vous regarder en esthète
Qu'à passer sous vos fenêtres aux matines
Puisque t'es là, l'automne, tu me conviens, l'automne
C'est passé vite, c'est vrai qu'il est tard
Et toi aussi, l'hiver, tu peux venir, l'hiver, adieu les belles, au revoir
Tendre ironie du sort, dans ce feu d'artifices
Toutes celles que j'ai aimées m'appelaient l'égoïste
Mais dussé-je faire entorse à ma modestie, j'l'étais pas à chaque fois
Puisque t'es là, l'automne, tu me conviens, l'automne
C'est passé vite, c'est vrai qu'il est tard
Et toi aussi, l'hiver, tu peux venir, l'hiver, adieu les belles, au revoir
Puisque t'es là, l'automne, tu me conviens, l'automne
C'est passé vite, c'est vrai qu'il est tard
Et toi aussi, l'hiver, tu peux venir, l'hiver, adieu les belles, au revoir.