Un mot pour terminer
Je vais évoquer le premier mariage de mes parents
Or de ce mariage, j'ai un souvenir
C'est un poème de mon père
Qu'il avait lu à la fin du repas de noces
Car n'ayant pas le plus petit sou pour offrir un cadeau à ma mère
Il lui fit l'offrande de quelques vers de circonstance
Les voici
Ce matin 7 juillet je me suis marié
Date qui marquera dans mon calendrier
Après le déjeuner, la coutume s'impose
Il faut que le marié vous dise quelque chose
Et comme le marié, aujourd'hui, c'est moi
Je dois donc vous parler, mais voilà
Vous dire quoi?
Chanter une chanson? Vous connaissez ma voix
Dire "je ferai mieux une prochaine fois"
Non, tout ça, mes amis, n'irait pas un tel jour
Ce qui je vous dirai sera donc simple et court
C'est d'abord à Maman que je lève mon verre
La copine d'antan devient une belle-mère
Et d'une bagatelle ou d'un simple béguin
Tu vois, Belle-Maman que tout finit très bien
Puis à mes deux témoins, témoins de tant de choses
Je dis un grand merci et encore autre chose
Vous fûtes les témoins de mes frasques passées
Encore témoins le jour où cela doit cesser
Un jour un écailler qui s'y connaissait bien
Me montra celle dont j'ai la main
Je peux dire aujourd'hui, puisque ma joie déferle
Que grâce à l'écailler j'ai découvert la perle
Ceux que j'ai tant aimés sans les voir, sont tous là
Ma mère à mes côtés me bénit de sa voix
Je lève donc mon verre et je trinque avec eux
Sardounette est heureuse, on le voit dans ses yeux
Dors tranquille, Maman, la paix soit dans ton âme
J'ai retrouvé ton cœur dans celui de ma femme