Trente ans et tu regardes le papier peint vieillir
Trente ans et tu veux toujours t'éblouir
Dans des nuits si longues que les jours devaient rétrécir
Trente ans et oui tu ne les as pas vu venir
Trente ans c'est peut-être le moment de s'enfuir
T'étais partant disais-tu dans un sourire
Pour tes trente ans de brûler tes souvenirs
Trente ans ne laisse plus le canapé t'engloutir
Trente ans n'attends plus que l'on vienne t'attendrir
Redeviens touchant comme quand tu voulais tout détruire
C'est entêtant ce temps qui passe sans prévenir
Tant de mésententes et tant de causes perdues
Tant de mésaventures dans de petites préfectures
Tant pis pour les victoires et tant mieux pour les défaites
De toute façon on a toujours l'air aussi bête