Difficile de me cerner
Mes contours se meuvent
Mais pourtant pour toi rien n'a changé
Mon tissu peut dégorger
D'un camaïeu de couleurs qui n'a pas l'air de t'impressionner
Nymphéa
Telle une toile de Monet que tu admiras
Différente mais pourtant la même à chaque fois
Mais ça ce n'est que ce que tu crois
Ohhh
J'aimerais tant que tu distingues les différentes facettes en moi
Ce n'est pas une comédie que je joue
Loin de moi l'envie de te paraitre floue
En surface, j'ai l'air d'un puits sans fond
Mais ne t'en fais pas, j'en connais tous les tréfonds
Mes yeux pourront couler
Des palettes d'émotions
Puis redevenir sérénité
Juste après l'explosion
J'ai fait fi de tout rempart
Mon socle est un nénuphar (un, deux, trois, quatre)
Nymphéa
Telle une toile de Monet que tu admiras
Différente mais pourtant la même à chaque fois
Mais ça ce n'est que ce que tu crois
Ohhh
J'aimerais tant que tu distingues les différentes facettes en moi
J'admets que ça n'est pas évident
De vivre avec quelqu'un d'aussi inconstant
Vivre mes joies puis mes peines puis mes doutes puis ma haine
Mais aussi quand je ne suis plus rien et puis hautaine
Je ne changerai pas
Que ça te plaise ou pas
Alors dis-moi
Est-ce que tu m'accepteras
Moi-même parfois
Je n'y arrive pas
Mais j'ai besoin de toi
Laisse-moi être un
Nymphéa
Telle une toile de Monet que tu admiras
Différente mais pourtant la même à chaque fois
Mais ça ce n'est que ce que tu crois
Ohhh,
J'aimerais tant que tu distingues les différentes facettes en moi