[J. Kyll]
Je suis la noirceur infinie du ciel que tu observes en ces nuits sans nuage
Du ciel qui fait reluire le vol des oiseaux blancs
Du ciel qui fait rêver de candeur les âmes pures
Mais pour toi, je ne suis que noirceur
Je ne suis que la peur qui fait peur aux enfants valeureux
Je suis le charbon qui fait danser le feu de ta joyeuse chaleur
Et de ta chaleureuse joie mais pour toi,
Je ne suis que la suie qui salit tes mains blanches d'ange fatigue
Je suis le sommeil
Le vivre des soldats de la terre qui s'affèrent à vivre la vie et vive la vie!
Mais pour toi, je suis la mort soudaine d'une nation d'Éden que j'ai degenere
Et pourtant, dans le miroir où je regarde
Je vois la noirceur des moments intimes et doux
Et la suie d'un labeur finalement acheve
Et la mort qui nous mène au pays edenique
Je vois, derrière la blanche lumière aveuglante
Le visage noir d'une negresse qui sourit