Tu as refusé le premier ciel
Et ses pitres miroiteries
Toutes d'une même couleur
Un étron sauvage
Baigné dans une décharge de vie
Dont les voyageur de l'éternité
Ne sont pas encore revenus
Et ne reviendront jamais
Tu plonges une deuxième fois
Plus angoissé
A l'idée d'être certain
A l'idée qu'au plus profond du naufrage
Tu ne t'arrêteras pas, et tu ne crèvera prospérer
A l'idée de ne pas agoniser
En compagnie de l'hydre « doute »
Plongé tous deux sous
Le rejet d'un drame existentiel
Nous ne partirons nulles parts,
Toujours aussi présent
Dans le berceau du poison vénal
Tout est corrompu !
Les évasions refusées, m'ont corrompus
Le meurtre d'un cygne m'a corrompu
Je suis le meurtrier d'un futur meurtrier
Cet enfant qui vint démultiplier la foule enragée
Le système
et outres fils de la tragédie
Tu ne supportes plus leurs nombres
Ton il s'ingurgite
Des milliers de dépouilles animées
Une seule aurait suffit !
Mais les idoles
Exigent l'interactivité
Le jeu des hommes perdus
Le divertissement d'un monstre contenté
Et C le nombre incalculable de cadavres
Inassouvis
Qui enchantent cet univers empoisonné !
L'empereur à inculquer au peuple du désarroi
La voracité de compulser le crâne frétillant
D'un nourrisson
Né dans l'ultime erreur
Pour la seule opportunité, de survivre
« L'empereur à inculquer au peuple vorace
Le breuvage des spectacles
Pendant que chacun dormira affamé
Affamé ! Affamé ! Jusqu'à la fin.
Le bonheur est affamé !
La haine enracine la certitude d'un chaos abreuvé.
Pour la seul espérance de trouver clair nos raisons !