Elle avait l'âme sereineEt des anges la candeur.On l'appelait Madeleine.Elle avait beaucoup de c ur.Déjà, le jour de sa naissance,Il pleuvait, le ciel était bas.Elle eut une bien triste enfanceCar ses parents ne l'aimaient pas.Elle priait avec innocenceComme ayant l'air de s'excuser."Mon Dieu pardonnez notre enfanceEt ceux qui nous ont enfantés."Elle avait l'âme sereineEt des anges la candeur.On l'appelait Madeleine.Elle avait beaucoup de c ur.En grandissant, cette naïveSentit grandir son c ur aussi.Ce sont des choses qui arrivent.Un bon c ur n'est jamais petit.En grandissant cette naïve,Connut des tas, des tas d'amants.Ce sont des choses qui arriventQuand on a le c ur aussi grand.D'amour, son âme était pleine.Elle était toute de candeur.On l'appelait Madeleine.Elle avait beaucoup de c ur.Elle était frêle et docileEt ne savait rien refuser,Or elle avait le c ur fragileEt le c ur s'use à trop aimer.Elle était frêle et docileEt ne vivait que pour l'amour,Or ce grand c ur qu'était fragileIl s'est arrêté pour toujours.Sonnez cloches, Ding dong daine.Nuit du ciel fanent les fleurs.Elle est morte, MadeleineD'une maladie de c ur.